Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

lescopainsdepauline

Derniers commentaires
Newsletter
10 avril 2009

Le blog a déménagé...

La suite de nos aventures à cette adresse : http://lescopsdepaulinemp.blogspot.com/

@ bientôt...copains_258

Publicité
16 janvier 2009

chorales et conteur, une soirée réussie !

Le public était au rendez-vous et les chorales et le conteur ont remportés un franc succès.
Nous sommes entrain de réfléchir comment employer au mieux tout les fonds récoltés.
Des nouvelles très bientôt...
Merci à toutes les personnes qui ont participées et qui ont permis que cette soirée soit une réussite.

concert_2

21 décembre 2008

VENEZ NOMBREUX !!!!!!!!!!

affiche

21 décembre 2008

Quelques nouvelles du comité ...

Bonjour à tous

Voici les dernieres nouvelles de notre comité :

Nous pouvons rajouter 2 petits bouts à notre comité !!! La famille Desmonds est revenue avec 2 petits bouts de 3 et 4 ans, de Kasnoyarsk. Ils sont d'Agen, ils dependent en fait du comité de Bordeaux mais pour des questions de commodité, ils seront suivi par notre comité.

Nous avons désormé 4 familles en attente. Des dossiers ont été déposés à St Petersbourg, Krasnoyarsk, Eckaterinburg et Nijni Novgorod. Nous sommes de tout coeur avec vous, n'hesitez pas à nous appeler ou nous ecrire !!
Contrairement à 2007 et 2008, il semblerait que 2009 soit une année propice à l'adoption en Russie ... esperons ....

Nous organisons le 16 Janvier au soir un spectacle à l'eglise Ste Marguerite de Toulouse - il y aura deux chorale ainsi qu'un conteur ... vous aurez plus d'info sur l'affiche qui sera mise d'ici peu sur le blog.
L'entrée est gratuite , il y aura des crepes , des boissons , ainsi que de l'artisanat Russe (Matriochkas, etc...) Merci à la famille Gorsse pour les crepes !!!!!

L' AG de notre comité aura lieu le 17 mai chez la famille Jasko dans le Gers.
Nous nous sommes aperçus que certaines personnes avaient reçu les cartes de voeux sans le "petit mot" , stipulant la date de l'Ag. Nous nous en excusons !!!!!

Bonnes fetes de fin d'année à Tous

Le bureau (Karine / Nathalie / Eric / Vincent)
et un petit message privé : un grand grand grand merci aux Douziech (Sylvie et Eric) et LouisCastet (Karine et Stephane) qui font un boulot de folie !!!!!!!!
_________________
Nathalie et Vincent,
heureux parents de Camille et de Noah

6 novembre 2008

La boutique des copains de Pauline MP

Comme tous les ans nous vous proposons nos cartes de vœux, ce qu'il y a de nouveau c'est que une boutique en ligne a été créé (après beaucoup d'heures de réflexion, n'est ce pas steph...)
le lien est là : boutique

N'hésitez pas à propager l'adresse autour de vous !

D'autres actions sont en cours de réflexion pour récolter des fonds
- Une soirée le 16 janvier à l'église St Marguerite à Toulouse (plus de précisons par la suite).
- Et la vente d'objets Russes (Matriochka...etc) qu'on mettra en vente dans la boutique.

Nous manquerons pas de vous tenir au courant via le blog, le forum ou par mail (pour les adhérents) de la suite de nos actions.

Publicité
6 novembre 2008

Faites un don...

Vous êtes sensibiliser à notre action et vous voulez nous aider... Faites un don cliquez sur le bouton ci-dessous.
18 mai 2008

Notre AG annuelle

Comme tous les ans nous nous sommes réunis pour l'assemblé générale de notre comité.
Cette année nous nous sommes donné rendez-vous chez Vincent et Nathalie notre président et notre comptable.
Les enfants et certains plus grands (n'est ce pas Colette) on fait honneur à la piscine et s'en sont donnés à coeur joie.
Nous avons fait le bilan sur cette année écoulée pour le nouveau bureau. Sur les fonds récoltés et aussi une mise au point sur le blog et le forum qui démarre tout doucement.
N'hésitez pas pour les photographes de cette journée de venir compléter l'album du blog ou bien de m'envoyer les photos pour que je les ajoutent.


10 décembre 2007

Commandez vos cartes de voeux

Comme chaque année notre comité propose des cartes de voeux au prix de 0,80 cts l'unité.
Les fonds nous permettent de mettre en oeuvre des actions humanitaires en Russie.
Si vous êtes intéressé envoyez nous un mail à comite.midi-pyrenees@pauline-anaelle.org.
Le chéque est à libeller à l'ordre de "les copains de Pauline Midi-Pyrénées".
Merci pour eux...

19 novembre 2007

Point de vue, pour le droit à l'adoption

par Jacob Rogozinski

LE MONDE | 16.11.07 | 14h42 • Mis à jour le 16.11.07 | 14h42

Aujourd'hui l'adoption internationale fait l'objet de critiques
virulentes, où amalgames et contre-vérités abondent. Le texte de
François-Robert Zacot, publié dans Le Monde du 9 novembre, en est
une illustration : il n'hésite pas à la dénoncer comme une "capture
de l'enfant" favorisée par d'obscurs "dessous-de-

  table", ce qui
l'assimilerait aux pratiques des "réseaux pédophiles"...
L'adoption mais aussi la fécondation in vitro (FIV) et
l'homoparentalité seraient, selon lui, les symptômes d'une
appropriation "pathologique" de l'enfant par l'adulte,
d'un "processus pervers" visant à "arrêter la filiation" : elles
révéleraient la vérité criminelle d'un "Occident infanticide".
Pourquoi s'en prend-il à la FIV ? Parce qu'elle provoquerait
une "absence de transmission entre les parents et l'enfant". Pour M.
Zacot, cette "transmission" qu'il célèbre semble se réduire à la
pénétration d'un organe sexuel dans un autre : hors du coït
("normal" et hétérosexuel, cela va de soi), point de salut !
L'adoption aggraverait encore cette rupture de filiation. Elle se
fonderait sur un "schéma pervers" où l'adulte "prête à l'enfant un
désir" pour mieux faire triompher le sien.
Selon M. Zacot, l'enfant ne serait jamais que l'objet passif du
désir des adultes : semblable à un légume, incapable d'éprouver par
lui-même aucun désir. Pense-t-il vraiment qu'aucun enfant n'aspire à
vivre heureux dans une famille, à être aimé par un père et une
mère ? Lui est-il jamais arrivé de rencontrer un enfant ? Pour ce
paladin de l'ordre moral, tout désir est suspect, et celui d'adopter
n'est qu'un facteur de "perversion". Comment ne voit-il pas que le
désir d'adoption est indissociable d'un désir de transmission ? Que,
loin de l'interrompre, l'adoption réinstitue au contraire une
filiation là où elle avait été brisée ?
Tout ce qui est excessif est insignifiant. Le texte de M. Zacot ne
mériterait même pas d'être discuté, s'il n'était l'expression d'une
campagne qui prend pour cible l'adoption internationale. Alors que
des millions d'enfants abandonnés attendent en vain une famille, les
institutions censées favoriser leur adoption semblent de plus en
plus incapables d'assurer cette mission. Cette faillite est encore
plus évidente dans notre pays.
C'est pourquoi certains responsables envisagent de limiter le nombre
des adoptants, en instaurant un numerus clausus sur les "agréments"
qui donnent le droit d'adopter. Un colloque qui s'est tenu récemment
sous l'égide de l'Agence française de l'adoption a été l'occasion
d'exposer ces projets. Rama Yade y a d'ailleurs proposé - avec le
plus grand sérieux - de promouvoir le parrainage et l'aide
humanitaire comme "alternatives à l'adoption".
Les premiers visés par ces mesures discriminatoires seront forcément
les couples jugés "trop âgés", les célibataires, les familles à
revenus jugés "insuffisants". Gageons que telle vedette de la
chanson, un ami de notre président, y aurait échappé sans
difficultés... Dans ce contexte, tout ce qui permet de jeter le
discrédit sur les adoptants - et notamment sur les démarches
individuelles qui assurent 70 % des adoptions dans notre pays - sera
bienvenu. Les principales victimes de telles pratiques seront bien
entendu les enfants. Au lieu de chercher à restreindre l'adoption
pour masquer l'échec d'une politique, ne faudrait-il pas plutôt
s'interroger sur les raisons de cet échec et les moyens d'y
remédier ?
Quelles sont donc les causes des difficultés actuelles de l'adoption
internationale ? En premier lieu, l'égoïsme "patriotique" et la
xénophobie de nombreux pays, qui préfèrent confiner leurs enfants
dans des orphelinats plus ou moins insalubres, plutôt que de les
confier à des "étrangers" qui les rendraient heureux. Il convient
aussi de s'interroger sur les dérives d'une certaine conception des
droits de l'enfant qui, sous prétexte de lutter contre des "abus",
conduit à limiter dramatiquement les possibilités d'adoption. C'est
le cas dans tous les pays qui ont ratifié la très contestable
convention de La Haye.
Partout, le principe du maintien dans le pays d'origine tend à
l'emporter : le droit du sang et du sol prime sur le droit à
l'amour. Mais le premier des droits d'un enfant abandonné n'est-il
pas celui d'être élevé dans une famille structurante et aimante, qui
l'aide à surmonter le traumatisme de l'abandon ? Cessons d'opposer
les droits de l'enfant et le droit à l'enfant, comme s'ils n'étaient
pas complémentaires ! Au lieu de culpabiliser les adoptants, il
faudrait reconnaître que le droit de transmettre une identité, une
culture, un héritage symbolique est un droit fondamental de l'homme.
Plus encore qu'un droit, l'adoption est aussi un devoir : elle
procède de ce "devoir d'hospitalité inconditionnelle" dont parlait
Jacques Derrida, de l'impératif éthique d'accueillir l'étranger, car
elle donne un refuge et un avenir au plus fragile, au plus démuni de
tous les étrangers, l'enfant abandonné.
En un temps où se multiplient les rafles et les expulsions de sans-
papiers, l'on ne s'étonnera pas de voir nos autorités considérer
avec la plus grande défiance ce devoir d'hospitalité.

Jacob Rogozinski, philosophe, professeur à l'université de
Strasbourg, a fondé et présidé l'Association des parents adoptant en
Russie.
Article paru dans l'édition du 17.11.07.

27 octobre 2007

Arrêter les pleurs des orphelins des hôpitaux

Arrêter les pleurs des orphelins des hôpitaux

En 1945, juste après la Seconde guerre mondiale, l'Union Soviétique comptait 678 000 orphelins. Aujourd'hui, selon les statistiques officielles, il y en aurait approximativement 850, dont environ 760 000 seraient des «orphelins sociaux», c'est-à-dire des enfants abandonnés par leurs parents.

Les orphelinats sont dépassés par cette réalité et leurs budgets restent infimes. De plus, un autre problème (jusque-là passé sous silence) émerge : des milliers d’enfants abandonnés âgés de 0 à 3 ans vivent dans les hôpitaux. «J'ai été hospitalisée avec ma fille. C'était un hôpital comme beaucoup d'autres. J'ai été frappée par les pleurs des enfants qui ne cessaient jamais dans la salle à côté. Puis j'ai appris qu’il s’agissait d’enfants abandonnés», raconte Elena Alchanskaïa, fondatrice et dirigeante de l'association Les bénévoles pour les orphelins des hôpitaux.

Le personnel semble peu s'occuper d'eux. Il se contente de donner à manger aux orphelins deux à trois fois par jour, et de changer « parfois » les couches. Les couches et les draps sont rares, quant médicaments, meubles et jouets, ils sont tout simplement inexistants. «Les infirmiers sont surchargés de travail. Ils ont trop de malades à prendre en charge. Le problème c'est qu’aucun financement n'est prévu pour ces enfants. C’est comme s'ils n'existaient pas! Les hôpitaux, eux, n'ont même pas les moyens d’engager plus de personnel », explique Marina Andreeva, une des bénévoles de l'association.

Dans quelques hôpitaux, des infirmiers et des médecins achètent eux-mêmes des vêtements et de la nourriture afin de subvenir un minimum aux besoins des enfants. Irina Khramkina est aide-soignant à l'hôpital 5 de la ville d'Orekhovo-Zouïevo, dans la région de Moscou. Chaque jour elle apporte des yaourts et des fruits pour «ses enfants». Elle joue et parle avec eux. Ceux qui savent prononcer quelques mots l'appellent déjà «Maman».

Heureusement, Irina n'est pas la seule à aider les orphelins. A Moscou et en régions, les associations font de leur mieux pour améliorer leurs conditions de vie. « Il est difficile pour une personne de changer elle-même la situation. C'est pourquoi les bénévoles fondent des associations telles que la nôtre. On collecte des couches, des médicaments, des vêtements. Selon les besoins des hôpitaux, on achète aussi des meubles et des équipements », raconte Marina Andreeva. Le travail associatif consiste aussi à sensibiliser les autorités au problème. Et cela donne des résultats. Ainsi, selon un décret du gouverneur de la Région de Moscou, Boris Gromov, à partir de janvier 2008 les hôpitaux devront avoir des fonds complémentaires destinés aux enfants abandonnés.

Le manque matériel n'est pas le seul problème. Beaucoup de ces enfants ne peuvent pas être considérés comme des orphelins parce que leurs mères les ont abandonnés sans signer les papiers
confirmant leur renoncement à l'enfant. Dans cette situation, les enfants ne peuvent être ni transférés dans les orphelinats – où on au moins s'occupe d'eux – ni adoptés. La loi oblige les organes de tutelle à trouver les parents afin d’obtenir le renoncement officiel. Si tel n’est pas le cas, il faut attendre six mois pour enregistrer l’enfant comme orphelin. Entre-temps, ces enfants passent les premiers mois et mêmes les premières années de leur vie dans les hôpitaux, ce qui réduit leurs chances d'avoir une famille adoptive. En effet, ce sont les bébés de 0 à 3 ans que les parents adoptent le plus souvent. «Les orphelins des hôpitaux auraient pu être adoptés juste après leur naissance, mais les obstacles bureaucratiques rendent cela difficile, explique Marina Andreeva. Nous essayons de changer ce système pour que chaque enfant grandisse dans des conditions acceptables. C'est-à-dire dans une famille, puisque aucun orphelinat ne pourra jamais la remplacer. C'est notre objectif à terme».

Inna Logounova


Publicité
1 2 > >>
lescopainsdepauline
Publicité
Publicité